L'Institut de la Pyramide est une organisation non gouvernementale à vocation à la fois humanitaire et scientifique. Elle a été fondée par Maria Delpiero en Afrique du Sud avant d’essaimer de par le monde. Elle se donne pour mission de résoudre les énigmes dont personne ne veut faute de moyens, de temps, de compétences ou tout simplement par manque d'intérêt. Les cas extraordinaires touchant à de très diverses disciplines scientifiques intéressent les sociétaires et constituent leur ordinaire. Ils s'attachent à explorer les champs des possibles laissés en friches par la majorité des hommes de sciences. Parallèlement à ces activités, L’Institut mène des “ campagnes de développement ” qui vise à aider les populations à se développer par eux même.
Malgré les difficultés induites surtout par le manque d'argent et les quelques inévitables frictions régnant au sein du groupe, l'Institut bénéficie d'une solide réputation, d'un large crédit acquis au prix d'un labeur acharné.
Dès leurs débuts et pendant longtemps encore, ils eurent à essuyer un feu nourri de sarcasmes, à encaisser une longue série de charges violentes assénées par leurs collègues évoluant dans des structures académiques, s'occupant de champs de recherches académiques, réfléchissant, raisonnant, concevant le monde à l'aune de concepts, de théories, de lois académiques.
Le bureau des ordinateurs est le centre nerveux de l’organisation. Toute la mémoire de l’institut y est concentrée. Dans la mémoire de la toute nouvelle génération d’ordinateurs neuronaux sont répertoriées les affaires non élucidées dénichées par les membres de l’Institut et celles délaissées par la police. Ces affaires ont pour point commun de revêtir un caractère étrange.
La philosophie de l’Institut :
L’action de L’Institut s’inspire de la philosophie qui prévalait dans la médecine chinoise traditionnelle qui considérait qu’un médecin contraint de soigner ses patients est un mauvais médecin justement parce qu’il n’a pas su prévenir la maladie. Les bons médecins n’avaient que des clients en bonne santé.
L’organisation s’efforce d’agir un peu de la même manière et intervient pour faire en sorte de prévenir ces catastrophes. L’Institut intervient par de la formation essentiellement. Pour éviter aux populations d’avoir à subir des catastrophes on leur apprend à faire face afin qu’ils puissent se débrouiller par eux-mêmes en cas de problème, la seule façon pour eux de sortir de cette logique de dépendance dans laquelle ils sont. Ce ne seront plus à terme des populations assistées dont la vie dépend du bon vouloir de l’aide internationale.
Des professionnels et des enseignants de l’organisation assurent des cours. L’Institut fait également appel à des personnes extérieures exerçant des métiers qui pouvaient être utiles aux populations.Pour cette raison ils créent de nouvelles écoles là où elles manquaient et s’efforçent de développer celles qui existent déjà. Ils sont là pour permettre aux enfants d’avoir un certain bagage qu’ils n’auraient pas autrement. De cette façon, pour une partie d’entre eux au moins, ils pourront faire des études supérieures pour ensuite mettre leurs connaissances en pratique et ils seront en mesure d’aider non seulement leurs familles et leur village. Ilstransmettront et dispenseront ainsi à leur tour leur savoir.
L’origine du nom de l’Institut de la Pyramide :
Le savoir est à la base de tout. C’est pour cette raison que L’Institut a choisi d’adopter la Pyramide comme le symbole de l’organisation. La pyramide représente l’ensemble des connaissances acquises par l’humanité. La base de la pyramide symbolise l’état élémentaire de notre savoir tel qu’il se trouvait du temps des premiers hommes. Avec le temps ce savoir s’est empilé et élevé et en s’élevant, il s’est affiné. Aujourd’hui, nous avons la chance de disposer d’une somme de connaissances encore jamais égalée. Un savoir très élevé et très pointu. Mais de même qu’une pyramide, ce savoir possède plusieurs facettes. Une facette représente le bien et l’autre, le mal. Chaque découverte que l’on peut faire, chaque invention que l’on peut créer, est potentiellement bénéfique ou nuisible pour l’humanité. C’est selon l’usage que l’Homme a décidé d’en faire.