Agréablement surprise par la découverte de votre site si joli et tellement
original , tout y est bien conçu et très beau avec beaucoup de choix, c’est
une merveille !! vos créations sont magnifiques et que dire de vos papiers
-lettre , superbes !! Félicitations . Bien amicalement.
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Commentaire de coeurdorizon (29/03/2022 15:41) :
Très bon article, comme toujours. Il a le mérite de susciter le commentaire
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Vous voilà transportés quelque par autour de l’An Mil dans ce qui n’était en ces temps reculés qu’une petite bourgade avec ses rues géométriques, ses bonnes gens et ses marauds de tout poil, sa ribaudaille. En ce temps là, cette petite cité vivotait péniblement sous la férule d'un seigneur du nom de Gorm. Ce seigneur redoutable et ombrageux, véritable colosse au sourcil broussailleux, et à la pelisse grise, avait adopté comme emblème une tête de loup, si bien qu’on ne tarda pas à l’appeler Gorm Tête-de-Loup ou encore le Seigneur Loup.
Gorm avait un fils unique, Rodéric. Celui-ci tomba un jour éperdument amoureux d’une jeune paysanne qui répondait au nom de Miranda. Gorm ignorait tout à fait cette relation. Il arriva un jour où Miranda mit au monde des jumeaux. Et c’est là que se joua la tragédie…
A la suite d’une trahison, Gorm apprit tout d'un coup à la fois la relation qui existait entre son fils et la jeune paysanne et l’existence des enfants nés de leurs relations illégitimes. La nouvelle le rendit fou de rage et il fomenta un véritable guet-apens visant à faire assassiner Miranda et ses deux enfants. Il prit d’abord soin d'éloigner son fils sous un prétexte futile afin qu’il ne puisse leur porter secours. Mais par un concours de circonstances malheureux, Rodéric différa à l'insu de son père le jour de son départ et le destin voulut qu’il soit aux côtés de sa dulcinée au moment même où les sbires du Seigneur Loup s’apprêtaient à accomplir leur sinistre besogne…
Voyant que les trois malandrins voulaient attenter à la vie de la jeune femme, Rodéric se précipita pour la défendre. Les spadassins ne reconnurent pas le jeune héritier et ils ferraillèrent contre lui avant de le tuer, et les deux amants expirèrent dans les bras l’un de l’autre. Mais par bonheur, leurs deux enfants réchappèrent du massacre, car leur mère les avait confiés à sa sœur.
Lorsque Gorm apprit l'assassinat de son fils et unique héritier, il entra dans une sorte de folie furieuse qui ne devait plus le quitter jusqu’au trépas. Dans sa fureur vengeresse, il entreprit de punir tous ceux qu’il jugeait responsables de la mort de Rodéric, voulant oublier qu’il était le premier d'entre eux. Il fit exécuter ses hommes de mains après leur avoir infligé les tortures les plus abominables.
Mais cela ne suffit pas à apaiser son courroux et il ne tarda pas à en vouloir à la terre entière. Il fit reposer cette responsabilité sur le moindre de ses sujets et il fit bientôt régner une terreur sans nom. Son esprit malade lui suggéra que les habitants de la rue où son fils avait été assassiné s'étaient faits les complices des meurtriers. Gorm maudit la rue et tous ses habitants sur lesquels il jeta l'opprobre. Il édicta toute une série de mesures qu’il veilla à faire appliquer avec la dernière rigueur. Désormais aucun des habitants de la petite rue ne devait plus en sortir. Connus sous le nom de « Capitulaires de Gorm », ils disaient très exactement :
« Quiconque, homme, femme, enfant, tentera de sortir de ladite rue pour quelque motif que ce soit sera mis à mort sur-le-champ.
Quiconque, homme, femme, enfant, s'introduira dans la rue et tentera d'en sortir sera mis à mort sur-le-champ.
Quiconque, homme, femme, enfant, osera prononcer le nom de la rue sera mis à mort sur-le-champ.
Quiconque, homme, femme, enfant, entendra le nom de la rue sera mis à mort sur-le-champ.
Quiconque, homme, femme, enfant, écrira le nom de la rue sera mis à mort sur-le-champ.
Quiconque, homme, femme, enfant, surpris en train de lire tout document mentionnant le nom de la rue sera mis à mort sur-le-champ. »
La vindicte de Gorm et le climat de terreur instauré par les capitulaires qu’il avait édicté furent tel que plus personne parmi les bonnes gens de sa seigneurie n'osa parler de la rue maudite. Bien moins encore, ils n'osèrent prononcer son nom que bientôt les habitants oublièrent. Et c’est ainsi que la rue devint une rue sans nom.
Mais même Gorm, aussi puissant et aussi cruel qu’il ait pu être, ne pouvait aller contre le cours des choses. Et la nature humaine est ainsi faite qu’elle ne peut pas s'empêcher de donner un nom à tout ce qu’elle voit et tout ce qu’elle touche. En très peu de temps, la rue devint plus célèbre qu'aucune autre alentour et les habitants de cette petite ville ne tardèrent pas de l’appeler « la rue sans nom ». Gorm, qui avait voulu rayer de la mémoire des hommes le nom originel de la rue et défendit qu’on lui en donna un nouveau, fut le responsable bien involontaire de sa nouvelle dénomination officielle pour les siècles à venir.
L'ironie du sort a voulu que la cité médiévale ait été détruite et que son seul vestige qui ait survécu aux outrages du temps soit la rue sans nom. Cette rue existe encore aujourd’hui. Elle est ici au cœur même de la Ville. Elle en est le cœur qui bat, elle en est l'embryon. Il s’agit d’une rue qui est devenue célèbre par delà les terres. Cette rue au nom originel enfoui à jamais dans les limbes de la mémoire de nos ancêtres, cette rue a retrouvé un nom : la rue Edgar Poe…
Commentaire de coeurdorizon (14/05/2018 11:47) :
Mes meilleures félicitations pour votre superbe site ! Parfait !!!
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Félicitation pour votre site! Vraiment, il est génial et comme j'ai vu dans
les premiers posts c'est vrai que partages et interface du site sont
vraiment une aubaine pour bosser le style. Vraiment un grand merci !
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"Nuno terminait son repas alors qu'un saltimbanque déguenillé ayant très provisoirement élu domicile sur la devanture de la terrasse du restaurant "Les copains d'abord", transformée pour la circonstance en une scène musicale improvisée, achevait de fredonner "La chanson de Prévert" au gré de sa voix nicotineuse soigneusement imitée de l'originale.
- Gentes demoiselles, gentes dames et gentils messieurs ! Aller plus loin je ne puis, puisque vient la pluie. Aussi, ce sera tout pour aujourd'hui. Nos chemins se séparent donc ici et maintenant, mais avant de prendre congé de vous, je voudrais encore vous faire goûter ces quelques vers. Quelques vers composés par un autre poète qui avait pour nom Charles Baudelaire. Voici !...
Le saltimbanque marqua une pause pour mettre en valeur les quatre vers.
Il adopta un ton tragique en énonçant le premier d'entre eux :
« Le soleil se noie dans l'océan tumultueux qui l’engloutit... »
Les deux suivants, il les déclama avec des accents désespérés et résignés :
« ... Mais je poursuis en vain le dieu qui se retire
L'irrésistible nuit établit son empire... »
Et pour le dernier, chuchoté et mourant dans un demi-soupir sur la dernière note, il prêta à sa voix une tessiture intimiste gorgée de mystère :
« ... Noire, humide, funeste et pleine de frissons. »
Petit silence.
- Voilà, c'est fini ! Bonne journée à toutes et à tous ! Que le fil des jours sur lequel courent vos existences vous soit propice et que la nuit qui vous regarde dormir vous porte conseil ! N'oubliez pas de rêver ailleurs que dans les bras de Morphée et surtout n'oubliez jamais de vivre vos rêves plutôt que de rêver vos vies ! Goûtez avec gourmandise chaque instant que la vie vous offre en cadeau !... Voilà, Nils Andersen vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu lui accorder ! Au revoir !...
Le saltimbanque passa en revue les gens attablés. Il ponctuait sa quête d'un vif "Merci ! Et n'oubliez pas de rêver ! N'oubliez pas de vivre !" agrémenté d'un large sourire."
Commentaire de coeurdorizon (14/05/2018 11:47) :
Votre travail m’a beaucoup surpris car ça fait longtemps que je n’ai pas
trouvé comme ce magnifique partage.
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"Resté dans l’ombre, un quadragénaire au menton fort et carré, la carnation hâlée, se mêla à la conversation.
- Allons Robert, ne t’énerve pas comme ça ! L’attitude de monsieur Loisel est des plus louables et c’est tout à son honneur d’avoir attiré notre attention sur ces événements. Je suis certain qu’il y a un petit malentendu. Et ce petit malentendu sera vite dissipé lorsque monsieur Loisel aura été mis au courant des fâcheuses incidences que pourrait avoir une décision vraiment… inopportune...
Loisel écoutait cet homme. Visage lisse, physique politiquement correct, voix posée sur du velours, de tout son être il était l’antithèse de Malthus qui, toujours, ruminait sa rage. Avec son apparence d’adulescent, Jean-Loup Barthélémy offrait toutes les garanties d’un homme bien sous tous rapports fort de son allure de jeune premier soutenue par une silhouette nonchalante. Le tout était enveloppé d’un costume clair d’où émergeait un visage consensuel et avantageux, bien dessiné avec des traits réguliers, apaisants, un sourire bien comme il faut, sourire indélébile fiché sur ses lèvres d’homme qui ne doute de rien et surtout pas de lui même, propres à rassurer les éléments de son électorat trouvant leur compte dans cet homme qui savait en imposer. Son air mutin, encadré par une chevelure rebelle rangée en bataille, lui assurait la sympathie des autres, des plus jeunes et surtout des femmes. Sa notoriété médiatique avait depuis un certain temps déjà dépassé les frontières de la ville qu’il ambitionnait de faire grandir à la démesure de sa mégalomanie. Pour complaire à ses électeurs, il n’avait pas hésité à payer de sa personne en recourant à la chirurgie esthétique et ses administrés, il le savait, aimaient être flattés de la sorte. La source des controverses idéologiques s’étant tarie, l’ère des luttes politiques et des grands débats de société était révolue, supplantée par le simple jeu des apparences qui devenait l’argument principal de ces hommes qui se faisaient encore appeler politiques afin d’entretenir l’illusion d’un engagement désormais factice. Flattés et reconnaissants envers un homme ayant commis cet acte chirurgical, ils ne cessaient de le plébisciter à chaque renouvellement de législature. Ses électeurs lui devaient bien cette marque de gratitude au fond. Cette modification esthétique était hautement symbolique à leurs yeux de l’intérêt que cet homme admirable portait à l’opinion publique.
Mais là, le premier magistrat se heurtait à un Loisel bien déterminé à ne pas s’en laisser conter.
- Je m’inquiète surtout de ce que l’on ne tienne aucun compte de ce qui est en train de se passer.
Barthélémy connaissait sur le bout des doigts le dossier Loisel qu’il avait soigneusement étudié. Mais il ne connaissait pas l’homme. Il ne l’avait même jamais vu. Pourtant avant même d’entamer la conversation avec lui, il savait déjà que le commissaire était tout à son obsession, son devoir d’assurer la protection des citoyens de la ville, et que si lui, tout maire qu’il était, voulait parvenir à ses fins, il n’y arriverait certainement pas en cheminant sur la même voie empruntée par Malthus. Jaugeant la situation engendrée par le coup de sang de Malthus, il décida, avant qu’il ne soit trop tard, de bifurquer pour prendre un chemin de traverse. Usant de son charme antinaturel et préfabriqué à grands coups de scalpel, paré d’un magnétisme qui contrastait avec l’attitude hiératique de Malthus, Barthélémy se prépara à engager le combat avec son contradicteur. L’œil étincelant, il fourbissait ses armes."
Commentaire de coeurdorizon (23/03/2021 18:41) :
re bonjour,
je viens de parcourir une grande partie de votre site... une merveille !!!
merci d'exister
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